Cet atelier s'est tenu dans le cadre des Mardis d'AJITeR par la Culture ! , un cycle d'ateliers en ligne pour réfléchir, échanger et travailler collectivement autour des parcours d’accompagnement des jeunes adultes et de leurs initiatives. >> Regarder la vidéo >> Téléchargez l'ensemble des synthèses des Mardis d'AJITeR par la Culture ! L’accompagnement des projets et des jeunes La diversité des territoires et des approches de l’accompagnement des jeunes est une richesse à valoriser. Allant du soutien à « l’initiative jeunesse » jusqu’au support administratif de projets artistiques, les entrées sont différentes mais ont en commun :
Accueillir, accompagner et se transformer… Les jeunes et leurs initiatives ont un impact sur les structures qui les accompagnent, dans leurs projets, leurs fonctionnements et leur gouvernance parfois. Emprunts de valeurs de l’éducation populaire, les structures rurales se positionnent dans un rapport horizontal avec les projets accompagnés, instaurant une forme de dialogue avec les jeunes porteurs de projets, plutôt que dans un rapport descendant du sachant vers l’accompagné. Cette relation questionne la place de ces jeunes au sein de ces structures, au vu de leur montée en compétence mais aussi en responsabilité, parfois jusqu’à s’impliquer dans les Conseils d’administration.
Pour un système territorial de l’accompagnement… La diversité des acteurs publics (CAF, Pôle-emploi, élus, missions locales, CCAS...) et l’existence d’espaces institutionnels où les associations ont leur place (conseil de développement, projet territorial de territoire…) plaident en faveur d’une mise en lien de ces acteurs. Si un « système territorial de l’accompagnement » est structuré et doté de moyens, il sera d’autant plus pertinent pour accueillir les initiatives, pour permettre aux jeunes de monter en compétences et en responsabilités, et pour favoriser leur installation sur le territoire. Le parallèle avec la (bio)dynamie bien connue en agriculture inviter à prendre soin de la (bio)diversité d’acteur à mettre en (perma)culture, à relier pour coopérer au sein d’un (éco)système territorial de l’accompagnement. Enfin, les moyens et les compétences restent le premier levier du développement territorial. On a vu combien les emplois-jeunes ont eu un effet positif et (très) durable, notamment dans le secteur artistique et culturel, et en milieu rural. De nombreuses initiatives ont pu se développer et se professionnaliser grâce aux emplois dits « aidés », qui le furent de moins en moins au fil des années. Une évaluation des effets de ces politiques d’emploi montrerait l’efficacité de ces investissements. Tout comme on peut regretter aujourd’hui la disparition des agents de développement dans les pays qui déployaient une ingénierie territoriale qu’il s’agit aujourd’hui de reconstruire.
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